Maroc : « La femme au cœur des luttes pour la liberté, la dignité, l’égalité et la justice sociale »

Publié le par revolution arabe

Le Mouvement Marocain 20 Février Paris/ Ile de France Vous convie à une conférence sur le thème

« La femme" au cœur des luttes pour la liberté, la dignité, l’égalité et la justice sociale »
Le Vendredi 23 mars à la Maison de la vie associative,
28 rue Victor Hugo-92240 Malakoff
Métro : Malakoff-Plateau de Vanves (ligne13) ,Bus 191, arrêt Victor Hugo, Tram-T3 Didot,
à 200 mètres de Paris par la Porte Didot,

18H30-19H30

 

Projection du film de Souad Guennoun « L’agrobusiness européen dans le Souss marocain » sur le travail des femmes marocaines du Souss.


19h30-22h30

 

Rencontre-débat avec Nawel Gafsy, docteur en droit, spécialisée dans le code de la famille, militante du GISTI Sur le thème « La spécificité du droit tunisien de la famille en comparant avec le Maroc et l’Algérie » & Fouzia Hamhami, secrétaire nationale de l’ATMF, responsable du secteur femmes, sur le thème « Les luttes des femmes marocaines »


Le Mouvement du 20 février a été porté en partie par des femmes engagées dans plus d’une centaine de villes et de villages du Maroc, scandant la liberté et la fin du Makhzen.

 

Les femmes sont la catégorie la plus lésée par le régime makhzénien. Un régime qui se plaît à les enfermer dans les carcans du traditionalisme et du dogme religieux. La pauvreté, la précarité et l’analphabétisme sont avant tout le lot des femmes discriminées à tous les niveaux.


De l’accès limité à l’éducation à la discrimination salariale, celles ci sont loin de jouir de leurs droits économiques et sociaux. Quant à leurs droits civils, celles-ci restent les victimes de l’idéologie officielle du makhzen dans la mesure où les textes religieux ne s’appliquent littéralement que quand il s’agit de la famille.

 

Ainsi les femmes se retrouvent lésées, par un système médiéval de succession ainsi que par des pratiques telles que la polygamie, le mariage des mineurs et l’interdiction des mariages mixtes.


En ce qui concerne les droits politiques des femmes, la composition de l’actuel gouvernement (1 femme et 30 hommes) en donne un aperçu assez fidèle.


Les revendications féminines étant indissociables des revendications du mouvement du 20 février, prônant la liberté, la dignité, la justice sociale et l’égalité, le M20F Paris IDF réaffirme sa position en faveur de la consécration d’une égalité de genre au Maroc.


Vive le peuple marocain ! vive la femme marocaine !

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